Apprentissage à la propreté

Comment savoir quand mon enfant est vraiment prêt?

Apprentissage de la propreté santé manitoba
www.gov.mb.ca/health/documents/toilet.fr.pdf




L'apprentissage de la propreté
La plupart des enfants sont prêts à entreprendre l’apprentissage de la propreté entre deux et quatre ans, mais chaque enfant est différent. Vous apprendrez à déchiffrer les indices que vous donne votre enfant à chaque étape du processus. Cependant, soyez patient, parce qu’il faut généralement de trois à six mois avant qu’un enfant n’ait plus du tout besoin de couches.

Comment savoir quand mon enfant est prêt

Votre enfant est probablement prêt pour l’apprentissage de la propreté lorsqu’il :

peut marcher jusqu’au petit pot (ou au siège adapté),
est stable et équilibré une fois assis sur le petit pot,
peut rester sec dans sa couche plusieurs heures d’affilée,
peut suivre une ou deux directives simples,
peut vous faire savoir quand il a besoin d’utiliser le petit pot,
veut vous faire plaisir,
veut être indépendant.
Comment puis-je aider mon enfant à apprendre à utiliser la toilette?

Assurez-vous de disposer du temps et de la patience nécessaires pour aider votre enfant chaque jour et de pouvoir lui accorder toute l’attention voulue. L’apprentissage de la propreté ne se fait pas en un rien de temps. C’est un processus. Observez donc votre enfant pour savoir s’il est prêt à passer d’une étape à l’autre. Ne vous inquiétez pas des accidents. Ils se produiront à coup sûr!
Choisissez d’abord les mots que vous utiliserez pour parler des liquides et des fonctions de l’organisme et des parties du corps. Il est préférable d’être direct au sujet de l’apprentissage de la propreté. Vous pouvez également laisser votre enfant vous regarder utiliser la toilette.
Si d’autres personnes s’occupent de votre enfant, parlez-leur de vos plans relativement à l’apprentissage de la propreté. Il est important que tous les éducateurs soient cohérents.
Votre enfant se sentira plus en sécurité et plus stable sur un petit pot que sur la toilette. Si vous n’utilisez pas le petit pot, vous aurez besoin d’un siège de toilette adapté et d’un tabouret.
Placez le petit pot à un endroit que votre enfant peut atteindre facilement.
Aidez votre enfant à s’habituer au petit pot. Laissez-le s’asseoir dessus pendant qu’il est tout habillé. Faites-le ensuite s’y asseoir après avoir enlevé une couche sale. Vous pouvez même placer la couche mouillée dans le petit pot pour montrer à l’enfant à quoi sert le pot.
Lorsque votre enfant est prêt, amenez-le au petit pot plusieurs fois par jour et encouragez-le à s’y asseoir quelques minutes, sans couche.
Encouragez votre enfant à vous dire quand il veut uriner. Louangez-le à chaque fois, même s’il vous le dit trop tard.
Recherchez les signes qui vous indiquent qu’il a envie d’uriner.
Établissez une routine en faisant asseoir votre enfant à des heures précises de la journée, comme après le lever, après les repas ou les collations, avant les siestes et avant le coucher.
Louangez souvent votre enfant et soyez patient. Attendez-vous à des accidents, et ne punissez pas votre enfant lorsqu’ils se produisent.
Lorsque votre enfant a bien utilisé le petit pot pendant au moins une semaine, suggérez-lui de porter une culotte de coton ou de propreté. Quand il est prêt, faites de ce moment un événement spécial.
Que faire si ça ne fonctionnne pas?

Si le premier essai d’apprentissage de la propreté ne fonctionne pas, c’est généralement parce que votre enfant n’est pas prêt.
Si votre enfant refuse d’utiliser le petit pot, interrompez l’apprentissage pendant un à trois mois.

Votre enfant peut refuser d’aller à la selle dans le petit pot ou la toilette, surtout si ses pieds ne sont pas bien appuyés. Laissez-le faire ses selles dans une couche pour éviter qu’il devienne constipé. Aller à la selle peut être douloureux lorsqu’il y a un problème de constipation. Si votre enfant a mal, il lui faudra probablement plus de temps pour devenir propre.

Quand devrais-je consulter mon médecin?

Consultez votre médecin si votre enfant :

continue de refuser après plusieurs essais,
a plus de quatre ans.
Un énoncé de la Société canadienne de pédiatrie, L'apprentissage de la propreté : Des conseils axés sur l'enfants, est disponible.

Source : Élaboré par le comité de la pédiatrie communautaire de la SCP. Publié dans Paediatrics & Child Health, septembre 2000.


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Ces renseignements ne devraient pas remplacer les soins et les conseils médicaux de votre médecin. Ce dernier peut recommander des variations au traitement tenant compte de la situation et de l'état de votre enfant.

Société canadienne de pédiatrie, 2305, boul. St. Laurent, Ottawa (Ontario) K1G 4J8; téléphone : (613) 526-9397; télécopieur : (613) 526-3332.

J'avais écrit ce texte pour les parents de mon groupe en prenant plusiseurs textes déjà écrit sur le sujet. J'ai envie de vous le partager à vous aussi!

L’apprentissage de la propreté

La plupart des enfants sont prêts à entreprendre l’apprentissage de la propreté entre deux et quatre ans (l’apprentissage de la propreté pendant la journée n’est pas termine avant l’âge de deux ans et demi ou trois ans, et pas avant trois ou quatre ans pour la nuit). De façon générale les garçons prennent plus de temps que les filles, mais chaque enfant est différent. Vous apprendrez à déchiffrer les indices que vous donne votre enfant à chaque étape du processus. Cependant, soyez patient, parce qu’il faut généralement de trois à six mois avant qu’un enfant n’ait plus du tout besoin de couches, mais ne vous fixez pas d’échéance. Tant que l’enfant n’est pas prêt, il est inutile de le forcer.


Comment savoir quand mon enfant est prêt!

Physiquement: Il doit être capable de se rendre à la toilette lui-même, de descendre et remonter sa culotte. Il faut faire ça vite quand une petite vessie s’entraîne à retenir l’urine. Ensuite, sa vessie elle-même doit être prête. C’est-à-dire que votre enfant doit demeurer sec pendant plusieurs heures. C’est beaucoup plus facile de l’entraîner à la propreté 4 fois par jour plutôt que 7 à 10 fois.

Intellectuellement: Il peut comprendre alors qu’il vaut mieux faire ses besoins dans la toilette que dans la couche. Il communique son envie par des mots comme « pipi » ou « caca » et comprend ce que veut dire mouillé, sec, propre, etc… L’enfant qui, à 12 mois, urine alors qu’il est nu, ne comprend pas que c’est lui qui créé la petite flaque d’eau à ses pieds. Le lien ne se fera dans sa tête que vers 18 à 24 mois.

Émotivement: Il doit pouvoir suivre une directive simple (« suis-moi à la toilette »). Il doit avoir le goût d’utiliser le pot. Si vous avez une querelle avec lui chaque fois que vous l’amener à la toilette, dites-vous qu’il n’est pas prêt et que ce n’est pas de mauvaise volonté.

Contrôle intestinal: Il est plus facile à réaliser que celui de la vessie. La plupart des enfants vont une ou deux fois à la selle par jour, mais il y en a beaucoup qui ne vont pas jusque-là. Le plus souvent, cela se produit toujours à la même heure. Il n’est pas difficile pour un adulte attentif de reconnaître ce moment. Si vous savez, par exemple, qu’il fait en général immédiatement après le petit déjeuner ou en se réveillant de la sieste, c’est le moment idéal pour l’amener à son petit pot. S’il refuse , ne le forcer pas à s’y mettre. Profitez de l’occasion pour le félicité calmement une fois l’opération accomplie. C’est plus facile pour les parents s’ils n’oublient pas qu’un caca de bébé n’est pas un déchet nucléaire. Il y aura des dégâts, mais c’est de cette façon que les enfants apprennent le fonctionnement de leur corps.



Règles d’or de l’éducation de la propreté


Ne l’asseyez jamais de force sur un pot, même si vous savez qu’il va se salir.

Restez calme. Que vous soyez ravie quand tout se passe bien, ou déçue quand votre tentative échoue, ne laissez pas vos sentiments transparaître dans votre voix ou votre comportement. Ne le punissez pas et n’ayez pas l’air déçue. L’usage du pot pour remplacer les couches n’est qu’une chose, parmi d’autres, qu’il doit apprendre. S’il fait dans le pot, cela mérite un petit compliment parce qu’il se conduit comme un « grand ». Mais s’il fait dans sa couche ou par terre, un petit commentaire suffit, lui suggérant d’utiliser le pot la prochaine fois.

N’essayez pas de lui faire partager votre dégoût d’adulte pour les matières fécales. Il vient juste de découvrir qu’ils sortent de son corps et les considère comme une production intéressante qui lui appartient. Si vous le changez du bout des doigts d’un air dégoûté, vous précipitez pour vider le contenu, ou vous fâché quand il l’examine ou le tripote, vous le blessez. Inutile de prétendre partager son intérêt pour ses excréments, mais ne lui dites pas qu’ils sont sales et répugnants, car il en conclura que vous le trouvez, lui aussi, sale et répugnant.

N’intervenez pas pour stimuler ses intestins. Les laxatifs destinés à « faciliter » les choses, les suppositoires ou les « petits savons » qui font venir les fèces au moment opportun constituent une erreur. Il s’agit de son corps; si vous cherchez à forcer la nature, il aura l’impression que vous le manipulez.

Aidez-le à devenir indépendant dans ce domaine. Plus il se sentira responsable de l’opération, moins elle l’ennuiera.

Ne le harcelez pas pour qu’il n’oublie pas d’aller sur le pot. Il est important qu’il soit conscient de son besoin, et qu’il agisse en conséquence.

N’essayez pas de le faire uriner quand il n’en a pas besoin. Il n’en sera pas capable avant trois ans et le passage aux toilettes avant la promenade pour qu’il « n’ait pas à le faire plus tard » est parfaitement inutile, de même que le fait de le gronder s’il a un accident au supermarché, en lui reprochant « de ne pas l’avoir fait avant de partir ».

Démystifier le pot


Votre enfant se sentira plus en sécurité et plus stable sur un petit pot que sur la toilette. Il faut donc que l’enfant ait une sensation de confort et d’équilibre, même quand il s’agite. Il doit lui être pratiquement impossible de renverser son pot, et celui-ci doit être, en outre, facile à laver.
Cependant beaucoup d’enfants préfèrent une « chaise-pot ». Il leur est facile de s’y asseoir et de se relever; et elle a, de plus, un dossier pour s’appuyer.
Les pots de fantaisies, comme ceux qui font de la musique, peuvent l’amuser, ou vous amusez, mais l’enfant comprendra vite que la musique se déclenche aussi bien s’il y jette un jouet que s’il y fait ce qu’il faut.
Placez le petit pot à un endroit que votre enfant peut atteindre facilement et aidez-le à s’habituer à celui-ci. Laissez-le, par exemple, s’asseoir dessus tout habillé.

Que faire pour l’aider dans son apprentissage?

Même si votre enfant est capable de reconnaître son besoin d’uriner à temps pour aller jusqu’à son pot, il ne sera pas « propre » sans un long et pénible apprentissage. En effet, qui veut arrêter de jouer et prendre le temps d’aller à la toilette!
Assurez-vous de disposer du temps et de la patience nécessaire pour aider votre enfant chaque jour et de pouvoir lui accorder toute l’attention voulue. L’apprentissage à la propreté ne se fait pas en un rien de temps. C’est un processus.
Vous êtes-là pour accompagner votre enfant dans son apprentissage et non pour le dresser ou l’entraîner.

Les étapes aidantes

Faites asseoir l’enfant avec sa couche d’abord pour éviter le choc du froid (les garçon apprennent d’abord à uriner assis).
Faites manipuler la chasse d’eau (cela peut être épeurant pour lui).
Racontez des histoires dans lesquelles un enfant apprend à être propre.
Expliquez-lui où va l’eau des toilettes, ce qui arrive aux excréments.
Quand l’enfant a fait une selle dans sa couche, transférez-la dans le pot pour qu’il fasse le lien.
Quand l’enfant comprend, enlevez-lui sa couche pendant quelques heures. Faites-lui penser d’utiliser le pot, mais ne forcez pas, ne le mettez pas à des heures fixes. C’est la décision de l’enfant d’aller à la toilette quand il a envie. N’enlevé pas la couche toute la journée, cela lui impose trop d’échecs. Offrez des petits livres à proximité du pot, pour imiter les grands.
Quand l’enfant réussit à utiliser le pot, démontrez-lui votre fierté, mais sans excès, ne tirez pas la chasse d’eau immédiatement. Laissez-la admirer son œuvre, car c’est une part de son corps qu’il laisse aller.
Allonger graduellement les périodes où vous ne lui mettez pas de couche à l’exception de la sieste. Achetez des petites culottes. Éviter les couches d’entraînement, l’enfant ne sent pas l’erreur.
Ignorez les échecs, félicitez les succès.
Mettez un marche-pied près de la toilette, l’enfant décidera du moment où il va abandonner le petit pot pour adopter la toilette.

La propreté et le CPE

Les parents et éducatrices doivent se concerter pour que l’apprentissage à la maison et à la garderie soit simultané.
Dès que vous croyez votre enfant prêt, parlez-en avec son éducatrice et assurez-vous que votre enfant a assez de vêtements de rechange pour sa journée (pantalons, chandails, petites culottes et bas). Les vêtements suivants sont à proscrire en période d’apprentissage:
Les salopettes
Les grandes robes ou les jupes qui pourraient traîner dans la toilette et les collants
Les ceintures
Les bretelles

L’idéal, ce sont des pantalons et des sous-vêtements avec une taille élastique.

Quant à vous, votre entraînement ne fait que débuter: améliorer votre conditionnement physique et votre sens de l’orientation. Vous en aurez grandement besoin pour la course folle aux toilettes publiques.

À quel âge vos enfants sont-ils devenus propre? Le jour ? et la nuit ?
Comment avez-vous procédé?

Voici un très beau lien ayant pour sujet la propreté:
http://perso.orange.fr/chezveronalice/proprete.htm

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